Un collège à l’écoute de la mer
70 élèves de 5e du collège Saint-Pierre de Casseneuil remportent le premier prix «Mers et Océans», lancé par la Fondation de la mer, devant Nice et Brest…
De l’eau, il y en a autour du collège Saint-Pierre. Dans la commune de Casseneuil, la commune aux trois rivières, la Sône et la Lède vont se jeter dans le Lot. Et de tout temps, les activités sur et autour de la rivière firent partie du quotidien des habitants de Casseneuil. S’il y a bien de l’eau douce et des rivières poissonneuses, il n’y a bien sûr pas d’eau salée dans l’entourage du collège. Et pourtant, c’est un concours lancé par la Fondation de la mer qui permet à 70 élèves des classes de 5e du collège Saint-Pierre de devancer au palmarès le collège Frédéric-Mistral de Nice et le collège La Croix-Rouge-La Salle de Brest. «La terre à l’écoute de la mer», une vraie révolution…
Dans le cas du collège Saint-Pierre de Casseneuil ? Ce sont les enseignants de musique, histoire-géographie, physique, SVT et arts plastiques qui ont accompagné les collégiens dans cette aventure et qui ont reçu, vendredi, le premier prix de ce concours. «Leur travail porte sur les effets du changement climatique sur les océans, ses conséquences sur les activités humaines et les solutions envisageables pour le limiter. Ainsi que l’application des élèves dans la découverte des enjeux de la mer et des océans pour l’avenir de l’humanité», a expliqué le jury composé de Sabine Roux de Bézieux (présidente de la Fondation de la mer), Florence Smits et Tristan Lecoq, inspecteurs généraux de l’Education nationale et coauteurs d’«Enseigner la mer : des espaces maritimes aux territoires de la mondialisation», le contre-amiral Loïc Finaz, Françoise Galil, présidente du conseil scientifique de la Fondation de la mer et Carmen Tercero, professeur en classes préparatoires.
Outre contribuer à former les citoyens de demain via ce type d’initiative, la Fondation de la mer à une double mission : «À la fois, rassembler tous lesacteursdu monde maritime et porter leur passion et leurs convictions auprès de 70 millions de Français et plus largement 500 millions d’Européens.»